lundi 27 juillet 2009

Challenge littéraire sur Club Poker

La célèbre Jarkeld, animatrice de la section art&littérature du CP a décidé d'organiser un concours de nouvelle.

Alors, pris sur ma lancée du challenge de Xewod, mon côté "John Grisham" de bac à sable, j'ai pondu un texte que j'aime assez bien ( je me la pète). Je vous laisse le découvrir.

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Comme chaque année, les cris fusèrent quand la dernière carte s’abattit sur la table signifiant l’élimination du « Bubble boy » de la table finale du tournoi le plus important de poker qu’est le Main Event des WSOP 2009.

Il était temps pour moi de regagner ma chambre d’hôtel, je venais de couvrir pour la 25ème fois ces Wsop de poker. Ce jeu qui me faisait toujours autant rêver.

Ah oui, j’oubliais, je me présente David Audrelisa, 70 ans, journaliste « freelance » mais ancienne vedette du « Los Angeles Times ».
Je me laissais tomber dans le lit de ma luxueuse chambre d’hôtel et je repensais à ma vie.

Chaque année, c’était pareil, comme un rituel, les WSOP étaient finis et la partie la plus grosse en termes d’argent et la plus terrifiante qu’il m’a été donné de vivre me revenait à l’esprit.
C’était en 1976, j’étais déjà un journaliste célèbre venant d’une famille riche, j’étais beau, bref une vie facile. Pour mon prochain article, je m’intéressais au monde du jeu et plus particulièrement au poker. A ces millions de dollars brassés dans les casinos, à ces sommes folles dépensées par de riches industriels, acteurs ou autres à ce jeu qu’on appelait le poker et particulièrement à cette variante de folie qu’est le NL Holdem.

Je suivais régulièrement les parties de High Stakes au Dunes ou je voyais Doyle Brunson et sa bande « rincer » les riches amateurs de sensations fortes qui perdaient des milliers de dollars aussi vite que vous vous mangiez une tartine au chocolat. C’est ainsi que j’ai fait connaissance avec Tilou Forfun, star du porno vintage du début des années 70 et de sa conquête du moment Jarkled Evans, actrice connue pour son oscar de la meilleur actrice dans un second rôle en 1970 dans « Fleur de Cactus ».

Quand il ne perdait pas contre Doyle, Tilou traînait souvent avec une joyeuse bandes de « gais lurons » dont les préceptes de vie étaient alcool, fête, coke, sexe et poker.
Il n’a pas fallu longtemps pour que j’intègre la fameuse bande et que je vive des soirées dont je ne préfère pas en dévoiler la teneur tellement c’était………….

Bref, un soir Tilou me proposa de passer à sa villa de Beverly Hills où il organisait des parties privées de poker NL Holdem à 200$/400$. Bien que représentant une belle somme à perdre ou gagner, j’acceptais avec plaisir même si çà changeait de mes parties à 20$/40$ car c’était du très bon engrais pour mon article que j’avais bientôt terminé.
Je me souviens je suis arrivé dernier ce jour-là. C’était le 19 avril 1976. Comment aurais-je pu oublier une telle date ? Rien qu’à y penser, j’en ai des frissons !!

Tilou était de bonne humeur, prêt à en découdre. Il était habillé à la .......Tilou (chemise rouge vif et pantalon moulant), Jarkeld était magnifique elle dans une robe sexy, ses cheveux roux retombant sur ses épaules nues.
Il y avait aussi la bande : Camelia, petite starlette accessoirement maîtresse de Tilou ( je les avais surpris un soir dans les toilettes de la boite en scabreuse position)) et dont le dernier caprice était de devenir la meilleur joueuse du monde ( meilleur je ne sais pas mais plus belle çà oui). Elle était habillée avec classe et avait un décolleté à damner un saint.
Chuck Nori était assis à coté d’elle. Lui, c’était la nouvelle coqueluche de la Motown. Il arborait des cheveux à la « Jackson Five » et avait une superbe voix. D’après la rumeur, il n’y avait pas que la voix qui était extraordinaire chez lui. Il était aussi un grand boute-train et ses blagues nous tordaient de rire.
Puis venait Jon Xewod, businessman à multiples facettes, trente idées à la minute, concepteur de side bet les plus farfelus et plus loufoques du monde.
A coté était assis le plus petit de la bande, 1m56, 40 kilos tout habillé Rufus Gloub, un physique précurseur à la « Stu Ungar », une gamelle dont il n’était pas maître et un égo surdimensionné enrobé d’un accent Yiddish. Le tout donnait un mec sympa à côtoyer mais dés fois difficile à supporter
Puis affublé de son chapeau à la « Marx Brothers, se tenait Nicolas Levi, joueur professionnel vainqueur de plusieurs tournois en 1975 sur Vegas et Atlantic City. Sa présence rehaussait la compétition entre nous.
Le dernier était le plus âgé d’entre nous et par la même occasion le plus pondéré, le plus calme. Il s’appelait Stéphan Stefal. Il avait fait fortune dans la production de films. C’était intellectuellement enrichissant de le côtoyer.
Manquait à l’appel, Franck Lesage, qui malgré son origine « suisse » n’était jamais à l’heure nulle part. Coureur de jupons invétérés, on imaginait tous très bien le raison de ce retard.

« Shuffle up and deal »

Nous jouions depuis trois bonnes heures, l’ambiance était excellente, les esprits de certains étaient déjà fortement embrumés par l’alcool et la coke.Pour moi, je dois dire que çà se passait bien , j’étais en « veine » (+12000$) et d’après les « tells » que je percevais chez Camélia, je ne serais pas seul en rentrant chez moi à l'aube quand soudain la porte d’entrée fut fracassé, cinq hommes armés de silencieux entrèrent en coup de vent dans la maison jetant la stupeur parmi nous.
A cette stupeur succéda la peur quand je reconnus parmi les 5 Dominic Brucceleri dit « Webmaster », parrain de la mafia de L.A. accompagnés de ses 2 lieutenants les plus sanguinaires Supercaddy , un fou et le mot était léger ( la légende racontait qu’il serrait la tête de ses victimes dans un étau) et Mick Razieli, brute sanquinaire sans cervelle qui n’aimait ni les juifs, ni les noirs, ni les hispaniques. Il aurait pu tuer père et mère sans sourciller.

-On ne bouge pas le petit doigt si vous ne voulez pas vous faire trouer. Qui a humilié mes neveux lors d’une partie de poker la semaine passée ? cria Brucceleri

OH, non, je ne vois que Gloub être aussi bête de s’attaquer à Max Matinezze et Rob Ukano, les 2 neveux du patron de la mafia. Tout le monde en ville sait qu’ils sont bête à manger du foin et lui ce con a été les humilier et bien sûr les deux poltrons ont été pleuré dans les jupes de tonton,

-Euh c’est moi , je vous demande pardon, s’écria apeuré Gloub

-Y a pas de pardon, vas y Mick, mets-lui 2 balles on s’occupera des autres après et surtout de ces 2 charmantes dames, dit Brucceleri avec un regard sadique vers Camélia et Jarkeld

Mick Razieli s’avança vers gloub en le visant et…………..

TOU TOU toutoutoutleou Bonjour, il est 7h00 et vous écoutez Europe 1, voici les informations.
A moitié endormi, j’éteins le réveil, il est temps d’aller au boulot, je repense encore à mon « rêve ».
Putain ! Faudrait que je lise moins le forum du CP

Audrelisa

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