jeudi 17 novembre 2011

« TURBULENCES à DONKEYLAND »

J’étais tranquille, j’étais peinard sur la route de mon challenge. Confiant, concentré sur l’objectif, fort de ma belle série en cours et sans que je m’en rende compte, j’avais franchi la frontière d’un pays où j’avais, à mes premiers pas de joueurs de poker, habité. J’ai nommé « DONKEYLAND ».


Ce pays qui, à sa création avait une forte propension à attirer les russes en mal de sensations fortes, voit une multitude de nationalités arriver chaque jour sur ses terres. Du coup, les villes-champignons fleurissent encore plus vite que dans une omelette baveuse.

Il y a, bien sûr, la capitale Donkeynoff repaire des russes, tchèques, bielorusses, ukrainiens, polonais et tout ressortissant de l’ex URSS. Imbibés de vodka Smirnoff, ces joueurs jouent comme si c’était le jeu de la roulette russe « Live or Die »

Donkeyfyos, repaire des grecs venus en ces temps difficiles et d’austérité dépenser leurs derniers euros avant de revenir à la drachme. L’ouzo y coule à volonté, comme pour se donner du courage avant soit l’exécution, soit le coup de chance de changer de vie.

Las Donkeynas, repaire des espagnols. Au programme tapas, sangria et coupage de couilles de taureaux

Donkeynarsson, repaire des nordiques kamikazes où le 6-bet light est devenu sport national.

La seule chose qui a changé c’est la disparition de St Donkey-sur-Eglise, ravagé par un typhon nommé « Arjel »

Bref, je suis de retour dans le pays et je suis constamment attaqué par tous les habitants.

Et j’en prends plein la gueule !

- 4bet avec AA callé par 108 flop 108
- AA/22 flop 2xxxx

- Q3 en BB flop Q365 çà part all-in, callé par A6 qui me croit en bluff ? se voit sur tirage (euh, bro pas possible le tirage) river 6

- Sans compter les tirages runner runner qui rentrent, les bluffs avec 73 preflop flop 773xx

Bref, je me marre bien. C’est le jeu et la variance, il faut l’accepter mais c’est toujours pareil et vous le savez très bien, ce n’est pas les bads beats ou setup qui sont importants mais votre jeu qui s’étiole sous les coups de boutoirs incessants.

Comptez sur moi pour garder le cap, j’essaie de conserver mon calme et je sais, maintenant, que j’ai le jeu pour m’en sortir.

A+

Audrelisa

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